La communication Féline

Qu'est-ce que la communication Intraspécifique : C'est la communication entre une même espèce.

Qu'est ce que la communication interspécifique : Communication impliquant des individus appartenant à des espèces différentes.

Il est très important de bien lire son chat, mais également de le comprendre. Le chat a plusieurs modes de communication interspécifique (entre les autres espèces) ou intraspécifique (entre chat) comme les signaux olfactifs, visuels et auditifs, ... qui lui permettent de communiquer.

Le chat va émettre diverses vocalises pour communiquer sa présence, son mal-être ou confort, sa disposition sexuelle, sa peur ou son excitation. Cette diversité est apprise lors des 3 premiers mois et elle s’entretient et s’enrichit au cours de sa vie. Elles vont avoir des fonctions différentes selon le contexte dans lequel elles sont émises.

Les différentes vocalises :

Ronronnement : bien être, apaisement, douleur

Miaulement : salutation, état émotionnel divers

Miaulement long : salutation, appel de la femelle ou mâle, détresse, demande

Grognement : agressivité, défense, menace

Hurlement : agressivité, peur extrême

Grondement : agressivité, défense, menace

Sifflement : défense, menace

Crachement : défense, menace, intimidation

Cri : douleur, souffrance

Un chat émet également des sons émis par son corps. Il peut apprendre quels sons provoquent de telles réactions : battre de la queue contre un support pour exprimer son mécontentement, taper des pattes bruyantes pour renforcer une marque, laisser tomber ou déplacer un objet, grincer des dents à la vue d'une proie.

Il s’agit de signaler sa présence, marquer des substrats par des griffades et des dépôts d’excréments. Ces signaux perdurent dans le temps.

Les griffades peuvent se faire sur divers substrat (arbre, canapé, griffoir). C’est un signal visuel par les marques laissées par les griffades, mais c’est aussi un signal olfactive (par les odeurs déposées) et sonores (par le bruit fait par les griffades). Le chat effectue ce comportement après un repos ou quand il est excité ou stressé.

Les vocalises

LA COMMUNICATION OLFACTIVE

Signaux visuels

L'odorat du chat est beaucoup plus développé que celui de l'homme et du chien. Il compte près de 200 millions de cellules olfactives, contre 150 millions chez le chien et 5 millions chez l'homme. Ces cellules olfactives sont associées aux glandes de Bowman et permettent aux chats de percevoir des stimuli olfactifs que nous ne pouvons pas sentir. Grâce au mucus qu'il sécrète dans son nez, il perçoit 50 à 100 fois mieux les odeurs environnantes que nous !

L'organe jakobsonien ou voméronasal, situé sur le palais dans le conduit naso-palatin du chat, est également impliqué dans cette émission d'odeurs ; il concentre les odeurs dans deux petites poches au niveau de la fosse nasale du chat pour mieux les analyser, c'est pourquoi votre mâle chat peut parfois retrousser ses lèvres. Cette action lui permet de faire passer les odeurs de son nez à sa bouche pour mieux les interpréter.

Si l'odorat d'un chat est si développé, c'est parce qu'il est un sens associé à sa survie. Premier outil de communication et de compréhension du monde qui l'entoure, son odorat lui permet de déterminer ce qu'il peut manger.

De ce fait, un chat qui a complètement ou partiellement perdu son odorat risque de développer une anorexie car il ne pourra plus reconnaître sa nourriture. L'odeur a une signification particulière pour les chats. Ainsi, un animal est également capable de détecter des changements d'atmosphère ou la présence d'une maladie ou d'un malaise chez l'homme si certaines odeurs tendent à l'apaiser ou, au contraire, à le stimuler ou à le pousser à jouer. Les chats au museau plat sont souvent inférieurs et souvent sous-développés en matière d'odorat. Il peut même être parfois très atténué. Cependant, ces chats étaient encore capables de percevoir des stimuli olfactifs et des odeurs imperceptibles pour l'homme.

Comment réagir lors d’une bagarre entre chats ?

Il est important de savoir quand intervenir afin d'éviter que la situation ne dégénère.

  • un chat attaque l’autre avec griffes sorties et morsures non inhibées, risque de blessures

  • Les chats font des roulés-boulés combatifs durent plusieurs secondes sans pause

  • un des chats élimine sous lui (urine, selles) de peur

  • un des chats est recroquevillé, coincé dans un coin, tremble de peur

  • un des chats est en mal-être (comme évoqué précédemment dans l’article).

    Dès lors cela se produit, il est indispensable de séparer les chats pour mettre fin aux altercations.

    Comment procéder :

  • Lors de bagarres entre chats, nos premiers réflexes, sont de chercher à attraper l’agresseur avec ses mains ou de tenter de rassurer le chat agressé qui a peur. Dans ce contexte, le chat apeuré ou irrité va vous occasionner des blessures non intentionnelles, car il s’agit d’une réponse émotionnelle par réflexe.

  • Les blessures par morsures ou griffures sont assez profondes. Afin de séparer les chats en toute sécurité, lancez un coussin ou un oreiller près des chats en vous tenant à distance. Cela aura pour effet de mettre fin à l’altercation. Ensuite, prenez une couverture, tenez-la devant vous comme un rideau, puis guidez l’un des chats (le chat le moins apeuré) vers une pièce où il sera isolé avec tout ce dont il a besoin (nourriture, eau, litière, couchage, etc.).